Marketing Class
Marketing management
27/09/2016
Alexandra.vagnaux@yahoo.fr
1 QCM (25%) + 1 oral en groupe (1/3 ton/animation, 1/3 clarté,1/3 fond/analyse) (25%)+ 1 dossier à rendre à la fin du semestre (50%)+ Partiel (50%)
INTRODUCTION -> La communication : un fait de société
La communication varie avec l’époque, on ne communique pas aujourd’hui comme on communiquait il y a 50 ans. « Un fait de société » car la communication est partout aujourd’hui. Non seulement elle est partout, mais aujourd’hui on est tous tout le temps en train de communiquer avec les réseaux sociaux etc…On assiste à une évolution des pratiques de communication due à l’apparition des nouvelles technologies de communication.
- Evolutions sociétales et de communication
- Les trente glorieuses (1945-75) / L’ère de la publicité
Boom économique et progrès social (années 50 à 70)
-Ere de la consommation de masse : électroménager, télévision, automobile…confort et innovation.
Pendant la guerre, l’essentiel du budget était consacré à l’alimentation et cela change pendant les trente glorieuses.
- Progrès sociaux : congés payés, plus de temps pour les loisirs…
-Mutation culturelle -> « libération » , droit de vote des femmes en 45, droit d’avoir un compte bancaire pour les femmes en 65, dépénalisation de l’IVG en 70…
Le rôle du marqueteur à l’époque était assez simple car :
-La société était crédule car il y avait un sentiment très fort de confiance (la qualité de vie a beaucoup augmenté) , sentiment de confiance dans le progrès, la modernité les libérait
-Il y avait moins de choix
-On avait des segments stables de population
-Les objets déterminaient le niveau de la classe sociale : consommation d’appartenance/ statutaire
Pour résumer :
- Confiance dans le progrès (la société moderne est fondée sur le grand idéal de progrès pour la masse)
- Ere du produit : le produit est le signe du statut de l’individu (Bourdieu)
- Naissance de l’individualisme
- Communication centrée sur le produit : on communique sur le produit comme valeur d’usage (à quoi sert le produit, qu’est ce qu’il fait)
Pub renault : mets en avant son coffre , on est dans l’ère du supermarché donc on veut montrer que cette voiture est pratique pour faire ses courses (ils ont transformé la voiture en cadis)
Cours 2
28/09/2016
- Le post-modernisme / L’omniprésence de la communication
Travail en groupe sur un texte :
Société post-moderniste :
La société post-moderne :
- La défiance institutionnelle* et le triomphe de la logique individualiste et volontariste
*complexité, financiarisation et vitesse liés à la mondialisation…
On prend conscience du fait qu’il y a un revers à la médaille des grandes logiques industrielles.
On assiste à une prise de conscience, une crise de la confiance : on doit prendre la parole et défendre ses intérêts et ceux des autres à la place des grandes industries. On se soucie de notre santé et de notre environnement. Mais il y a un paradoxe avec notre addiction aux NTIC, on a un paradoxe entre notre désir d’un retour au concret et notre attachement au virtuel : concret /virtuel, fonctionnel / émotionnel.
- Le temps des tribus électives(c’est nous qui les choisissons)
On peut partager des intérêts communs ou les mêmes modes de consommation alors qu’on appartient à différents segments de la société par ex la communauté Apple, les personnes qui aiment le bio etc…) On a un phénomène microsocial c’est-à-dire qu’on voit éclore plein de petites tribus, pleins de petits groupes qui vont partager un intérêt commun.
- Tension entre progrès et régrès, réconciliation avec le passé
On peut être à la fois sur du concret et du virtuel, sur du fonctionnel et de l’émotionnel.
Progrès = individu liberté, innovation, universalité, mondialisation
Régrès = communauté, lien, authenticité, proximité, local, tentative de ré-enracinement
- La mixité des valeurs (on peut avoir une tendance bio et en même temps être accro aux NTIC…)
- La réversibilité (on peut très bien s’habiller chez Chanel et s’acheter des choses chez H&M) et l’hyper-choix
- L’esthétisation du monde : représentation de soi comme dans une vitrine, on se mets en scène, beauté, self-branding etc…
- L’esthétisation du monde
- La société de l’immédiateté et de l’image : un espace temps réduit à néant, angoisse procurée par le désir d’immédiateté
- Consommation de masse : hyperconsommation (on parle de « turboconsommateur ») Objets, émotions, expériences qui se renouvellent rapidement
- Nouvelle culture plus frivole plus individualiste plus jeunes
Les sociétés post modernes se centrent sur un petit idéal local d’accomplissement pour et par la personne
Le consommateur post-moderne / contemporain :
Il est « désengagé de toute idéologie dominante, plein de paradoxes, caractérisé par l’absence de cohérence et de stabilité et motivé par la valeur symbolique et hédoniste des expériences de consommation qu’il coproduit. »
Cours 3
05/10/2016
Le post modernisme ou l’omniprésence de la communication (suite)